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L’or noir, arthur h_nicolas repac


Longtemps j’ai souhaité pouvoir entendre  Césaire déclamé ou chanté comme a pu le faire Léo Ferré avec son album Verlaine Rimbaud.

Voici un vide aujourd’hui comblé. Arthur H & Nicolas Repac nous offrent, avec un enregistrement d’une grande sobriété, un choix de textes: poésie contemporaine de la Caraïbe francophone— de Césaire à Glissant. On y écoutera également une admirable interprétation de Lettre du sorcier du  poète haïtien James Noël, et puis tant d’autres à découvrir.

 

Qui est amoureux de l’île de Marie-Galante écoutera certainement en boucle le dernier morceau de ce CD : Édouard Glissant nous laisse une saisissante photographie sonore de ce petit morceau d’archipel où « ce vent d’hier n’était pas dépassé, voilà tout… » A moins que, après s’être simplement laissé envouter par la magie de cette interprétation juste et profonde, l’auditeur conquis ne décide d’aller, sur place, vérifier ses propres impressions.

Pour en savoir un peu plus sur la genèse de ce disque vous pouvez encore lire içi ou .

Nota bene : une erreur s’est glissée dans le livret de présentation de l’album. Il y est mentionné que le texte de Glissant « Marie Galante » est extrait de la Cohée du Lamentin, poétique V. Il n’en est rien, ce passage fait partie du roman Tout-monde (P 326 de l’ édition Folio)